"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation" - Maurice ALLAIS
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"L'impôt tue l'impôt" - Arthur LAFFER
"Une démocratie peut se rétablir rapidement d'un désastre matériel ou économique, mais quand ses convictions morales faiblissent, il devient facile pour les démagogues et les charlatans de prêcher. Alors tyrannie et oppression passent à l'ordre du jour" - James William FULLBRIGH
"Moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient" - Maurice ALLAIS
"Il y a lieu d’adopter la stabilité du niveau des prix comme, à la fois, but de la politique monétaire, guide et critère de réussite" - Milton FRIEDMAN
"En général, on parvient aux affaires par ce qu'on a de médiocre, et on y reste par ce que l'on a de supérieur" - François-René de CHATEAUBRIAND
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"Il serait un mauvais économiste celui qui ne serait qu’économiste" - Friedrich HAYEK
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
L'inflation s'est généralisée pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui a fait dire à John Kenneth Galbraith dans L’Argent (1975) que la cigarette américaine s'est révélée la meilleure monnaie possible parce qu’elle empêche l'inflation.
Aux Etats-Unis, entre 2000 et 2005, le prix de l'immobilier a augmenté en moyenne de 46%. Dans certaines villes comme Miami ou Los Angeles, les prix ont même été multipliés par deux en seulement 5 ans. Et après, boum ! Les prêts "subprimes", les taux d'intérêt faibles et les conditions économiques plutôt favorables de l'époque ont bien évidemment favorisé l'émergence de cette bulle. Mais une autre composante importante explique en partie la création de la bulle immobilière : les esprits animaux. Cette notion d'esprits animaux, mise en avant par John Maynard Keynes et récemment reprise par Akerlof et Shiller dans l'excellent ouvrage "Les esprits animaux : Comment les forces psychologiques mènent la finance et l'économie", suppose que le sentiment et les émotions humaines influencent le comportement des agents économiques... et donc, impactent le prix des actifs financiers ! Mais, pour prouver cette belle théorie, il faut être capable de mesurer le "sentiment humain", afin de détecter les périodes d'irrationalité (excès d'optimisme ou de pessimisme). Pour contourner l'impossibilité de brancher des électrodes sur l'ensemble de la population et d'espionner les gens dans leurs moindres faits et gestes (dommage, dommage !), les chercheurs en finance comportementale utilisent depuis maintenant une dizaine d'années une nouvelle variable "proxy" du sentiment des investisseurs, en analysant.... le contenu publié dans les médias !
De 2006 à 2014, le prix de la prostitution (féminine) a baissé de presque un quart. Après avoir analysé 190 000 profils de professionnelles (84 villes dans 12 pays riches) sur les sites internet où les clients laissent des avis, le magazine britannique The Economist conclut que le prix moyen de l’heure de sexe est passé de 280 à 210 euros.
La vidéo qui suit montre un eurodéputé britannique (Daniel Hannan) prendre la parole au sein du parlement européen. Il fait une analogie entre le raisonnement d'un économiste français (Frédéric BASTIAT) qui démontre les effets négatifs à long terme de décisions apparemment pleines de bon sens à court terme, et la volonté actuelle de vouloir financer des emplois dits "verts" par des dépenses publiques. En substance, il ne nie pas l'intérêt écologique en soi de ces mesures, mais il dénonce les arguments qui voudraient défendre un intérêt économique à un financement public.
Le passage est très court (1 minute) et le raisonnement est assez rapide. Dès lors il peut être intéressant de lire au préalable (ou après) les deux analyses suivantes qui présentent justement plus en avant le raisonnement de l'économiste en question, à savoir "La vitre cassée", "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" ou encore "La pétition des fabricants de chandelles".
Le père de l’économie libérale était paradoxalement un « personnage » sans éclat. Il incarne parfaitement le stéréotype du penseur solitaire et anti charismatique. La fragilité de sa constitution, sa prédisposition pour l’étude et son amour de la solitude ont eu pour effet d’alourdir les punitions gratuites du sort : la laideur, le bégaiement, la fadeur du tempérament. Par Romain Treffel.