"Hélas! Qu'y a-t-il de certain dans ce monde, hormis la mort et l'impôt ?" - Benjamin FRANKLIN
"Il y a lieu d’adopter la stabilité du niveau des prix comme, à la fois, but de la politique monétaire, guide et critère de réussite" - Milton FRIEDMAN
"C'est uniquement parce que nous sommes libres dans le choix de nos moyens que nous sommes aussi libres dans le choix de nos fins. La liberté économique est par conséquent une condition indispensable de toute autre liberté" - Friedrich HAYEK
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." - Winston CHURCHILL
"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"L’inflation est comme l’alcoolisme. Lorsqu’un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n’est que le lendemain qu’il se sent mal" - Milton FRIEDMAN
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"Mes clients sont libres de choisir la couleur de leur voiture à condition qu’ils la veuillent noire" - Henry FORD
"Beaucoup considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu le voit comme le cheval tirant la charrue" - Winston CHURCHILL
"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
Le nom de futur directeur général de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) devrait être connu le 31 mai prochain. Le remplaçant de l'actuel directeur général Pascal LAMY (France) sera Herminio BLANCO (Mexique) ou Roberto AZEVEDO (Brésil). Son mandat de quatre ans débutera le 1er septembre prochain. Quel que soit le vainqueur, une chose est sûre, ce sera un évènement historique. En effet, ce sera la première fois dans l'histoire que cette organisation internationale, créée en 1995, sera dirigée par un Sud-américain. Les enjeux de cette élection sont nombreux.
François Hollande vient d'achever une visite de 37h heures en Chine. Cette visite est la première d'un chef d'Etat occidental depuis l'intronisation de Xi Jinping en tant que président de la République Populaire de Chine. Le but annoncé côté français était de développer les relations commerciales entre les deux pays. Il apparaît que les résultats économiques de cette visite n'auront pas été à la hauteur des objectifs annoncés.
La publication des chiffres du chômage de mars 2013 en France ne constitue pas un évènement en soi. En effet, le nombre de demandeurs d'emploi augmente depuis maintenant 23 mois consécutifs. L'intérêt de décrypter ces chiffres réside dans le fait que la France bat ainsi son "record" historique du nombre total de chômeurs.
La crise globale actuelle est la plus importante depuis la grande dépression des années 1930. Initialement financière, cette crise est née aux Etats-Unis dès 2007. Elle s'est ensuite étendue aux autres économies mondiales et s'est propagée à l'ensemble des secteurs de l'économie en prenant un aspect multiforme et évolutif.
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Depuis deux semaines, le microcosme des économistes est en ébullition suite à la remise en cause d'une étude économique publiée en 2010. L'étude en question provient de deux économistes de renom (Kenneth ROGOFF et Carmen REINHART, ci-dessous en image) professeurs à la prestigieuse université américaine de Harvard. L'étude défend l'idée que si la dette publique d'un pays dépasse le seuil de 90% du PIB, la croissance de ce pays est fortement affectée. Toutefois, des chercheurs d'une autre prestigieuse université américaine (le Massachusetts Institute of Technology - MIT) ont remis en cause ces résultats. Le débat pourrait être anecdotique si les politiques économiques, notamment en Europe, n'étaient pas directement concernés.
Les discussions autour de la pertinence de l’ouverture de négociations entre les Etats-Unis et l’Union Européenne (UE) concernant un accord de libre-échange existent depuis près de 20 ans. Toutefois, ce débat se précise depuis quelques mois et des négociations pourraient probablement débuter mi-2013 entre ces deux zones économiques. Le débat s’accélère car d’une part, (1) la faible croissance économique des deux côtés de l’Atlantique incite à la recherche de nouveau relais de croissance, et, d’autre part, (2) la montée en puissance de la Chine pousse à trouver des solutions pour contrer l’émergence de ce pays. Le tout dans un contexte où les échanges commerciaux entre ces deux zones diminuent de façon tendancielle depuis 2000. Malgré des négociations qui s’annoncent conflictuelles sur tout un ensemble de points, un accord pourrait être trouvé d’ici fin-2015 selon un calendrier initial. A première vue, les avantages d’un tel accord pourraient être bénéfiques aux deux zones. Cependant, les conséquences économiques pourraient également se révéler être un piège tendu à l’économie européenne si des considérations monétaires ne sont pas intégrées aux négociations.
Les tensions territoriales en Asie du Sud-Est sont historiques. Elles ont donné lieu à plusieurs conflits armés au cours du XXème siècle. Toutefois, la fin de la seconde guerre mondiale (1945), de la guerre de Corée (1953) et de la guerre du Vietnam (1975) avait globalement stabilisé les frontières de la zone. Cependant, avec notamment la montée en puissance de la Chine et l’existence d’enjeux économiques stratégiques, on assiste à une recrudescence des tensions politiques dans cette région. Pour le moment ces tensions se traduisent par des confrontations diplomatiques, des démonstrations de force et des impacts économiques, notamment pour le Japon.
Les 11 années pendant lesquelles Margaret Thatcher a dirigé la Grande-Bretagne correspondent à une transformation historique des fondements de la politique économique britannique. Elle déclara un jour: "Le problème avec le socialisme, c’est que, tôt ou tard vous êtes à court de l’argent des autres". Cette critique du socialisme souligne bien sa vision libérale et fondamentalement anti-communiste qui guidera son action politique et économique tout au long de ses trois mandats en tant que Premier Ministre, de 1979 à 1990. Son slogan préféré était "There is no alternative" ("Il n'y a pas d'alternative"). Cette phrase décrit quant à elle son mode de fonctionnement, à savoir : un refus du consensus; certains diraient un refus de la concession. Ironie de l'histoire, c'est ce refus du compromis qui l'amena à la fois au pouvoir et à sa chute.
Chypre a été pendant une semaine au centre d'un psychodrame européen où les acteurs sont la zone euro, la banque centrale européenne, la Russie, et bien entendu Chypre elle-même. La situation devait initialement pouvoir se régler facilement. En effet, les sommes nécessaires au sauvetage de Chypre étaient parfaitement supportables pour la solidarité des pays de la zone euro, et le précédent de la crise grecque aurait dû inciter l'ensemble des protagonistes à agir rapidement. Toutefois, des considérations politiques sont venues perturber les négociations.
Il convient de s'interroger sur (1) les raisons qui amènent Chypre à faire appel à une aide financière extérieure, (2) les contraintes de ce plan, (3) le détail du plan, (4) les raisons pour lesquelles cette aide pose problème, et enfin (4) les perspectives qui peuvent naître de cette situation.
Après avoir augmenté les impôts et taxes, la France cherche à faire des économies, et envisage notamment de diminuer les allocations familiales à hauteur de 2 milliards d'euros. Sans revenir sur l'articulation entre hausse d'impôts et baisse de dépenses, ainsi que sur le timing choisi et la cible, il convient de s'interroger sur le but recherché et sur l'opportunité de diminuer les allocations familiales. Dès lors, il apparaît que ce projet s'avère risqué et inadapté pour faire face à la problématique de désendettement à laquelle est confrontée la France.