"La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir" - Paulo CUELHO
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." - Winston CHURCHILL
"En France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer socialement" - Auteur indéterminé
"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"La machine a jusqu’ici créé, directement ou indirectement, beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a supprimés" - Alfred SAUVY
"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation" - Maurice ALLAIS
"Chaque génération se doit de payer ses propres dettes. Respecter ce principe éviterait bien des guerres à l'humanité" - Thomas JEFFERSON
"Quand vous êtes capable, feignez l'incapacité. Quand vous êtes proche, feignez l'éloignement. Quand vous êtes loin feignez la proximité" - Sun TZU
"Ce n’est pas l’employeur qui paie les salaires, c’est le client" - Henry FORD
"On ne peut devenir entrepreneur qu’en devenant auparavant débiteur. S’endetter appartient à l’essence de l’entreprise et n’a rien d’anormal" - Joseph SCHUMPETER
21 mars 2016
Après une période de relative atonie concernant le marché pétrolier dans les années 1990, ce dernier s'est emballé jusqu'à l'éclatement de la crise globale, s'est poursuivi d'une chute en 2008-2009, d'une remontée en 2010-2011, puis d'une stabilisation jusqu'à mi-2014. Les prix du pétrole se sont depuis effondrés sous l'effet combiné de plusieurs facteurs d'origines et d'ampleurs différentes, faisant du contre-choc pétrolier actuel une crise atypique dans sa nature et ses mécanismes sous-jacents.
Le bulletin économique analyse tout d'abord (1) l'évolution du cours du baril de Brent depuis le début des années 1990 jusqu'à nos jours, pour ensuite (2) s'intéresser plus particulièrement aux mécanismes sous-jacents du contre-choc pétrolier actuel, et enfin (3) souligner plus particulièrement les raisons qui poussent les pays producteurs à vouloir inonder le marché.
14 mars 2016
Les luttes pour le contrôle d'une industrie pétrolière naissante étaient initialement circonscrites au seul continent nord-américain, avant progressivement de concerner le monde entier. L'exploitation et l'utilisation du pétrole va permettre le développement de nombreux pays mais il va également entraîner de nombreux conflits, larvés ou violents, dont certains perdurent encore ou sont toujours en incubation. Dans ce cadre, l'accès au pétrole va progressivement conditionner, non seulement la puissance économique, mais aussi la puissance militaire des pays.
Le bulletin économique retrace chronologiquement l'histoire du pétrole, (1) de ses origines américaines, en passant par (2) son développement au Moyen-Orient, puis (3) l'importance de la Première Guerre mondiale, (4) les suites de la Seconde Guerre mondiale, (5) le changement d'environnement apparu dans les années 1970, (6) l'OPEP et les deux chocs pétroliers, jusqu'à (7) l'ordre pétrolier mondial actuel, et en finissant par (8) un élément de perspective concernant le « syndrome du mal hollandais ».
7 mars 2016
Au même titre que l'industrie bancaire et financière, l'industrie pétrolière est au cœur des systèmes économiques capitalistes actuels. En effet, depuis le milieu du XIXème siècle, le pétrole s'est progressivement imposé comme un élément indispensable au bon fonctionnement de l'économie mondiale. Dès lors, dans un monde encore très largement dominé par les énergies fossiles, l'accès au pétrole, sa production, sa transformation, son transport, son stockage et sa distribution permettent la création de richesses et la paix sociale. Autrement dit, l'exploitation du pétrole conditionne le développement des économies, et plus largement, des sociétés car l'existence et l'évolution de nombreuses autres industries en sont directement tributaires.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) la « chaîne pétrolière » et ses implications, avant de s'intéresser (2) aux caractéristiques de l'industrie pétrolière.
29 février 2016
Les biens publics mondiaux (BPM) se définissent comme l'ensemble des biens (ressources, biens ou services) dont tous les Etats peuvent bénéficier mais qu'ils n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à produire. Dans ce cadre, le caractère mondial d'un bien public renvoie à l'idée d'une communauté internationale ayant des biens communs à promouvoir ou à défendre. Dès lors, la fourniture des BPM peut justifier une action collective internationale. La notion de BPM repose sur la transposition au niveau international, du concept de bien public renvoyant, quant à lui, au cadre national. L'émergence récente de la notion de BPM renvoie à l'existence de maux globaux tels que pollution, pandémies, instabilité financière ou encore guerres. En l'absence d'un pays hégémonique capable de fournir des biens publics mondiaux, la mise en place d'une coopération intergouvernementale est la meilleure solution pour faire face aux maux globaux. En revanche, la question du niveau optimal pour la fourniture de ces biens n'est pas définie. Sous certaines conditions, il apparaît que le cadre régional est un niveau viable malgré certains inconvénients.
La partie théorique du bulletin présente tout d'abord (1) la classification et la typologie des biens publics, ainsi que (2) les concepts de biens publics mondiaux, de défaillances de marché et d'externalités ainsi que (3) l'outil analytique du « dilemme du prisonnier » et (4) de la « tragédie des communs ». Puis, la partie "analyse" souligne tout d'abord (5) la nécessité et la difficulté de passer du cadre national au cadre mondial pour penser les biens publics, ainsi que (6) les enjeux liés. Elle mettra également en avant (7) la nécessité et la difficulté d'une coopération internationale pour fournir les biens publics mondiaux, avant finalement de (8) faire émerger l'intérêt du cadre régional pour répondre aux besoins liés à la problématique des biens publics mondiaux
22 février 2016
Né en 1930 aux Etats-Unis, Gary Stanley Becker est un économiste américain néoclassique de l'école libérale de Chicago. Ses travaux les plus connus, pour lesquels il reçoit le prix Nobel d'économie en 1992, portent sur l'élargissement de l'analyse économique à de nouveaux domaines : ceux relatifs aux comportements humains et aux relations humaines. Il donne ainsi naissance à la « théorie du capital humain ». La notion de capital humain désigne l'ensemble des dispositions durables dont l'acquisition et la possession rendent les personnes concernées plus productives dans leurs diverses activités. Ces dispositions s'entendent comme des capacités ou des aptitudes, dont une partie est innée, et l'autre acquise au prix d'investissements humains mobilisant volontairement des dépenses et des efforts personnels (savoir, savoir-faire, expérience, santé, etc.). La notion de capital humain permet notamment de combler des lacunes dans les théories de la croissance économique, de la répartition des revenus ou du commerce international.
Le bulletin développe tout d'abord (1) la théorie du capital humain de Gary Becker, puis (2) les impacts de cette dernière sur la théorie du capital, et enfin (3) soulignent un certain nombre d'éléments de perspectives au regard des éléments précédents.
15 février 2016
Le marché du travail correspond à un lieu virtuel où se rencontrent l'offre de travail (émanant des salariés) et la demande de travail (émanant des employeurs). L'offre et la demande de travail s'articulent de manière à déterminer un point d'équilibre entre volume d'emploi et niveau de salaire ; l'objectif étant d'atteindre le plein-emploi. Dès lors, il apparaît que le marché du travail est lié à deux questions connexes : (1) le chômage et (2) la rémunération du travail. L'un des effets de la crise globale directement perceptible par les populations a été la montée du chômage dans presque tous les pays d'Europe. Toutefois, il existe des disparités et l'analyse tâchera de comparer les situations selon les pays avant de souligner les politiques économiques mises en place en Europe depuis 2008-2009 pour tenter de lutter contre le chômage.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) le fonctionnement du marché travail, les sources du chômage ainsi que les insuffisances du modèle théorique, pour ensuite (2) développer une analyse portant sur la dynamique du chômage en Europe au regard des différentes politiques économiques de court terme et de moyen terme mises en place en Europe pour tenter de lutter contre le chômage depuis le déclenchement de la crise globale.
8 février 2016
En 2016, la tendance de l'économie française sera conditionnée par la combinaison de deux forces contradictoires. En effet, la France continuera à bénéficier d'un environnement externe particulièrement favorable ; tandis qu'en interne, le pays pâtira toujours de pesanteurs structurelles lourdes. In fine, la croissance économique peut bénéficier d'un léger potentiel d'accélération, largement lié à des facteurs indépendants des politiques menées en interne.
Le bulletin économique tente d'anlyser les facteurs qui conditionneront l'évolution de la dynamique économique française en 2016.